SOMMAIRE :

Site "archéologique" de Cotteughes

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 Historique:      La Vallée       Le Falgoux       Le Vaulmier  Saint Vincent

 
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Curiosités:  Cotteughes

Croix du Falgoux Vaulmier SaintVincent

Géologie : Puy Mary

 

  

Des vestiges classés Monuments Historiques (**)

 En 1912 l’archéologue Joseph DECHELETTE (1862-1914), à l’issue d’une mission dans le Puy de Dôme et le Cantal, souligne l’intérêt archéologique des «cases» en pierres sèches de 1’Auvergne. Il signale plus particulièrement les vestiges de Cotteughes, situés à 1150 mètres d’ altitude dans le bois communal de Marilhou.                                                                                                 Ce bois abrite d’autres cases en pierres sèches moins connues, notamment au lieu dit « le château de la Plounque» et à Freydefont, village mentionné sur la carte de Cassini éditée vers 1783.                                                                        Les «cases» de Cotteughes ont été classées Monuments Historiques le 12 Septembre 1924. Bien que situées sur la commune de Saint Vincent de Salers, elles appartiennent au patrimoine de la commune de Trizac, suite à la cession du bois de Marilhou, le 17 Octobre 1774, aux habitants du bourg de Trizac et des hameaux de Lasprades et du Manclaux, par Jean Baptiste de Chabannes (1714-1781) marquis de Chabannes, d’Apchon, de La Palice, comte de Pionsat, baron du Vaulniier, seigneur de Trizac, du Falgoux, de Saint Vincent.

 Descriptif

Grâce aux fouilles menées depuis 1990, à l’initiative de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Auvergne, de la Commune de Trizac et avec la participation du Conseil Général du Cantal, les vestiges de Cotteughes sont mieux connus.

 Le village de Cotteughes, orienté suivant un axe Est-Ouest, s’étend sur environ 4 hectares et comprend plus de 30 habitations ou «cases» que l’on peut regrouper en douze «cellules» villageoises. Ces habitations, construites en pierres sèches — on n ‘y trouve aucune trace de chaux ou de ciment — sont semi-enterrées et bordées de talus pour se protéger du froid. Elles sont pourvues d’une seule ouverture constituée d’une porte étroite précédée souvent d’un couloir d’accès curviligne. Les empreintes visibles sur ‘les pierres de seuil --alvéoles, cavités rectangulaires, feuillures -,permettent de connaître le fonctionnement des portes. Les toitures étaient en chaume des plaques de chaume calcinées ont été retrouvées -. Divisées en deux parties, certaines de ces «cases» servaient à la fois d’habitation et d’étable. Les cases sont de dimensions variables, les petites peuvent mesurer 3,60 m sur 4m et les plus grandes 11 m et plus sur 4,50 m au moins. Les murs, semi-enterrés, sont conservés sur une hauteur variant de 1,10 m à 1,90 m.

 Le village est limité, à l’Est - côté ruisseau du Puy d ‘Allac - par un mur de pierres sèches de 95 mètres de long, pourvu de plusieurs entrées, au Nord - côté bois - par une rupture de pente naturelle bien marquée, à l’Ouest par un alignement de blocs assez lâche. La limite Sud - côté montagne de Girazac - est complexe: elle est matérialisée par un chemin creux ou «draille», d’une largeur variable (de 6 à 12 m), délimité par plusieurs alignements de blocs et de talus, et dominé côté village, sur une grande partie de sa longueur, par un ensemble de plateformes, bordées de levées de terre. Ce dispositif forme un véritable rempart servant de protection contre les prédateurs, il marque également la cohésion sociale du village.

 

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